Qualité de vie à l’école

URGENCE : Établir un cahier des charges garantissant la qualité de vie des élèves et des personnels (qualité de l’air, sonore, matériaux sains, produits d’entretien et d’hygiène non toxiques) sera rédigé en partenariat avec tous les acteurs de l’école publique.
  • Des outils de mesures et de contrôle de cette qualité doivent être mis en place. Une commission Hygiène et Qualité de vie, doit être créée. Elle sera composée de représentants enseignants, ATSEM[1], parents, responsable municipal et se réunira 1 fois par an pour traiter de ces questions en particulier.
  • Un service en charge du contrôle de la qualité de vie dans les écoles doit être créé  pour garantir le respect des règles et normes en vigueur.
            Lutte contre les pollutions
  • La pollution extérieure aux abords des écoles doit être contrôlée. Des solutions pour diminuer cette pollution seront proposées (restriction de la circulation routière, piétonisation etc.) en partenariat avec les habitants des quartiers concernés.
  • Une système de filtration de l’air intérieur doit être installé dans chaque école et des détecteurs de CO2 dans toutes les classes.
  • Des systèmes de régulation de chauffage efficaces et adaptés aux bâtiments doivent être installés.
  • Les produits d’entretien et d’hygiène ainsi que les matériaux et le mobilier dans les classes doivent être à faible émissivité ou naturels, afin de préserver la santé des enfants et des personnels. Ex : le savon fourni dans les écoles sera du savon de Marseille fabriqué dans les savonneries implantée localement.
Un contrôle de la pollution de l’air intérieur sera mis en place.
            Cantine/Restauration
  • Une transition doit être opérée pour passer du modèle de restauration scolaire en partenariat avec la Sodexo (sur la durée du contrat de DSP[2] en cours) à la re-municipalisation de la cantine. Cette transition sera pilotée intelligemment sans rompre les liens en circuit-courts qui ont pu être mis en place avec la Sodexo. Les cuisines seront re-sectorisées pour être au plus proche du tissu local et adapter la production aux élèves des écoles maternelles, ou élémentaires. Un maximum de produits locaux et bio seront proposés, en envisageant l’installation d’agriculteurs municipaux.
  • URGENCE: Dès la première année du mandat une Commission de travail doit être mise en place pour préparer la transition vers la re-municipalisation.
  • Une Commission des Cantines doit se réunir tous les mois pour faire le bilan du mois écoulé et co-élaborer les menus en partenariat avec les cuisiniers, agents municipaux, parents, diététicien indépendant et responsables municipaux de la restauration scolaire.
  • La vérification du respect du contrat et des engagements pris doit être réalisée en toute transparence par la Commission Écoles & Transparence.
  • Stop barquettes plastiques ! La préparation des repas et le service doivent être réalisés à l’aide d’ustensile et contenants en matériaux inertes tels que l’inox. Ces changements se feront en concertation avec les cuisiniers et agents municipaux.
  • La tarification doit être modifiée pour être progressive et s’adapter au revenu de chaque foyer (10-15 paliers).
  • Stop gaspi ! Le bilan établi chaque mois par la Commission des Cantines doit permettre d’adapter les quantités et les modes de préparation pour réduire au maximum le gaspillage.
  • Des relevés de décibels doivent être effectués dans chaque réfectoire et des travaux d’insonorisation nécessaires doivent être réalisés.
 
  • La taille des réfectoires sera adaptée au nombre de rationnaires dans chaque école.
  • Le taux d’encadrement de la pause méridienne doit être amélioré pour répondre à la norme AFNOR NFX50-220 : 1 pour 10 en maternelle et 1 pour 20 en élémentaire (cf. § 7. Personnel).
            Espaces – Temps
  • Donner de l’espace aux usagers de l’école : des normes d’accueil (nombre de m2 et m3 par individu), doivent être redéfinies, l’existence et le bon dimensionnement d’espaces dédiés doit être garantie : bibliothèque, salle d’activités, dortoirs, toilettes, lavabos, réfectoires, salle informatique, salle de repos pour les agents, bureau des maîtres etc.
  • Aménager les cours de récréation pour garantir des zones d’ombre (arbres) et des abris contre la pluie.
  • Un espace sieste adapté doit être installé dans chaque école maternelle afin de respecter le rythme biologique des enfants. La sécurité et le confort de cet espace seront définis (pas de lits superposés, confort des lits, rideaux occultants, insonorisation) et contrôlés régulièrement.
 
 
[1]      ATSEM : Agent Territorial Spécialisée dans les Écoles Maternelles
[2]      DSP : Délégation de Service Public

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